Tout le monde était sur le pont dès 9h00 et les mises
en place, comme à l'habitude, se sont déroulées comme une mécanique bien
huilée. Deux nouvelles se sont jointes au groupe, et pour abuser d'une
métaphore culinaire, la sauce semble avoir bien pris. Enchantées elles étaient.
Alors bienvenue aux nouvelles cheffes. D'autres sont
revenues après quelques temps d'absence avec toujours le même plaisir.
Place donc à la préparation des deux plats. L'entrée
était suggérée par
M. Christian Constant et le plat de résistance par M.
François Baur des haras de Strasbourg.
Des aubergines siciliennes, des tomates débitées en
tranches épaisses et mises à dégorger. Taillage des légumes pour la
ratatouille, le tout réservé en vue de leur cuisson. Parallèlement cuisson des
oignons avec les herbes en vue d'un mariage avec l'agneau et passé au hachoir.
A défaut de pollen de fenouil, c'est du fenouil moulu qui aura enchanté le nez
avant le palais. Comme disaient Rémy et Christian, ça dépote. Pour les pitas,
c'est la pâtisserie orientale "Aux délices de Marva » qui nous aura
régalés. Fraîcheur des galettes débitées en disques de 10 cm avec en plus d'une
belle qualité du pain, un accueil des plus chaleureux.
Merci à cette belle enseigne.
Asperges vertes, oignons, lardons et champignons, tout
ce beau monde attendait de passer à "la casserole". Cuisson des œufs
mollets, réservés après écalage et réchauffés au moment. Dressage de l'entrée
coiffée de l’œuf entier et découpé juste au moment de la dégustation. Beau
tableau.
Du vert, du blanc, du jaune et un goût....... Pour
accompagner, un léger
Côte du Rhône, du velours pour le gosier.
Après cuisson à la poêle et finition au four, montage des
burgers. Un petit contretemps avec l'aïoli, nous a obligé d'en faire l'impasse,
l'émulsion ne prenant pas. Un peu de mesclun et la ratatouille sont venus
compléter le tableau. Et la dégustation, un pur délice. En 2 temps et 3
mouvements, les assiettes étaient vides et les sourires en disaient long.
Surprenant, le choix du vin aura également créée la
surprise. Un crémant brut d'Alsace. Merci M. François Baur.